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Dans le monde occidental, ceux qui ne boivent pas de vin ou d'autres boissons alcoolisées, même s'ils représentent 40% de la population adulte, sont qualifiés d'« anormaux ». De ce fait, elle est l'objet de divers préjugés et de harcèlements, petits ou grands, souvent en apparence futiles, mais non moins agaçants pour autant. Du « Tu ne sais pas ce que tu rates ! » à l'affirmation injustifiée selon laquelle on ne peut trinquer qu'avec quelque chose d'alcoolisé , de la présomption de grossesse pour les femmes qui ne boivent pas jusqu'au retrait des verres en cristal des places à table , de l'accusation de manque d'empathie envers les collègues lors des événements de team building en entreprise, généralement caractérisés par l'offre de boissons alcoolisées, à la disponibilité très limitée d'alternatives non alcoolisées dans la restauration et les banquets. Jouant les cartes de l'ironie, de l'écriture légère et de plus de trente ans de militantisme journalistique dans le secteur du vin, l'auteur démonte, dans les vingt courts chapitres de son pamphlet, ces clichés absurdes du les buveurs d'alcool qui tourmentent plus ou moins involontairement les abstinents. Le résultat est un Petit manuel d'autodéfense pour les abstèmes qui vise d'une part à soutenir les raisons des abstinents et d'autre part à aider les buveurs de vin et les gestionnaires de lieux publics à prêter plus d'attention aux convives abstinents, dans le but d'améliorer l'acceptation de chacun, la qualité du service client et le plaisir d'une soirée conviviale.

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