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Chaque jour, des chercheurs russes effectuent des fouilles à l'ouest et au sud de Stalingrad et à l'occasion dans la ville, pour y retrouver les soldats disparus de cette gigantesque bataille qui a coûté 1 700 000 morts aux Soviétiques et 1 000 000 aux Allemands. Ils mettent parfois à jour des vestiges et équipements de cette période, et de temps à autre, des casques, dont certains portent encore le nom de leur propriétaire, ou un numéro de secteur postal. Grâce aux journaux de marches et divers documents, Didier Lodieu a réussi à identifier les unités des hommes qui portaient ces casques. Pour cela, il a créé un système informatique qui lui a permis de savoir quelles unités occupaient un secteur donné, à un moment précis. A l'aide de ce système, il s'est penché sur la zone d'engagement de la 371. Inf.-Div., en synthétisant des informations éparses relatives à ces combats de la fin août 1942 à la fin janvier 1943, moment où cette division ne comptait plus guère qu'une centaine d'hommes.Il a ensuite fallu reconstituer leur itinéraire et retracer leurs terribles combats jour après jour, jusqu'à leur ultime sacrifice. Une précieuse collaboration avec Dimitri Malyshev et ses collègues a permis de retrouver des objets sur ce champ de bataille, surtout des casques, et même un soldat de cette 371. Inf.-Div. qui était toujours porté disparu. La localisation de ces reliques a été transmises à l'auteur, ce qui a permis de compléter ce puzzle qui a débouché sur cet ouvrage, unique en son genre.

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