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Dans son Éloge de la clef, Guy Rousseau avait rendu hommage à cet objet banal, mais combien précieux, de notre quotidien. Ici, l'auteur célèbre une faculté qui nous fait percevoir le monde, non pas comme il est en réalité, mais bien comme il nous est présenté par les sens dont la nature nous a dotés pour que nous puissions jouir de ses merveilles. Ces réflexions, aux accents autobiographiques, font l'objet d'un dialogue animé par des anecdotes où l'humour n'est pas absent. Cet essai donnera matière à la résignation du pessimiste, mais réconfortera ceux qui peuvent trouver dans la contemplation de la nature, dans l'art ou dans la recherche de la connaissance, un remède à notre angoisse existentielle.

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