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Sur la base d'une inattendue et improbable question de ma fille « Est-ce que le vert, c'est bon pour la planète ? », j'ai investigué l'histoire du dérèglement climatique. Fondée sur une littérature objective, cet essai a vocation à offrir des pistes de réflexion en questionnant les dimensions environnementales, technologiques, scientifiques, sociales, économiques ou encore géopolitiques. Trois énergies fossiles, charbon, pétrole et gaz, d'origine purement naturelle, se trouvent à l'origine du dérèglement climatique. Pour remédier aux émissions de gaz à effet de serre que leur utilisation entraîne se trouve un foisonnement, parfois illisible et incomplet, de solutions. Au-delà de l'émotion que suscite ce sujet, ce sont ces solutions qui méritent d'être identifiées filière par filière (transports, industrie, agriculture, bâtiments, déchets...). Il est acquis que la banquise arctique finira par disparaître. Il est acquis qu'éteindre la lumière en sortant des pièces ne suffira pas à « sauver » la planète. Mais la planète attend-elle de l'espèce humaine qu'elle la sauve ? Ce qui est mis en scène comme le fardeau de la culpabilité ne peut être porté par les seuls citoyens ou consommateurs. L'ensemble des acteurs, au premier rang desquels se trouvent les États et les industriels, doivent faire leur part. C'est en identifiant ces pistes de solution et en les hiérarchisant que l'on pourra raisonnablement faire de demain un monde meilleur.

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