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Partie I : De la prison fasciste à la prison en révolte (1969-1973). Chapitre 1 : La situation carcérale en 1968. Le Code Rocco, ou de la longévité du Fascisme. Étudiants et ouvriers unis dans la lutte. La distance entre la société et les institutions totales se réduit. Chapitre 2 : La prison incontrôlable. Les prodromes d'une lutte. Les révoltes s'intensifient. Chapitre 3 : La découverte d'un nouveau monde : la gauche extraparlementaire et la prison. Organiser l'aide matérielle. S'organiser nationalement : un cheminement tortueux. Lotta continua et sa « Commissione carceri ». Sante Notarnicola : un détenu hors du commun. Chapitre 4 : Sociologues et politiciens s'emparent de la question carcérale (1968- 1973). La question carcérale entre au Parlement (1969-1973). L'engagement des intellectuels : l'exemple des avocats-militants. Partie II : De la réforme à la contre-réforme : entre répression, lutte armée et évasions (1974-1977). Chapitre 5 : La répression d'état s'organise et s'intensifie. Le Murate et Alessandria : deux répressions sanglantes. Le projet de mise en place d'un régime différencié. La dissolution de la « Commissione Carceri ». La parabole des NAP : la question carcérale au centre de la lutte. Chapitre 6 : Anti-répression et question carcérale : quel soutien apporter aux détenus ? Organisation d'un réseau de souscripteurs et soutien aux familles. Un soutien loin d'être consensuel. Circulation des informations de lutte et travail de publication. Parler de l'enfermement depuis la prison. Chapitre 7 : De la réforme pénitentiaire au rôle du PCI dans la gestion des phénomènes subversifs. Entre tentative réformiste et immobilisme. Les prémisses à la législation d'exception : la legge Reale. Le PCI : entre choix institutionnels et urgence subversive. Chapitre 8 : L'univers carcéral au bord du gouffre. Non-violence ou lutte armée ? Deux façons diamétralement opposées d'affronter la prison. L'évasion comme jonction entre détenus de droit commun et politiques. La saison des grands procès des groupes armés. Une réponse stratégique se prépare. Partie III : La prison au centre du conflit : entre combat armé et gestion de l'urgence « antiterroriste » (1977-1987). Chapitre 9 : Les prisons de haute sécurité : entre sécurité et atomisation. La mise en place d'un circuit différencié : structure et organisation. Une germanisation de l'État italien ? De la prison « métropolitaine » à la prison « armée ». L'attaque au coeur de l'État passe par la prison. Chapitre 10 : Durcissement de la législation d'urgence et conséquences de la séquestration et de la mort d'Aldo Moro. La centralité de l'univers carcéral pendant l'opération Fritz. Politique et pérennisation de l'urgence. « Assécher la mer » : la répression contre les avocats. Chapitre 11 : De la prison comme prolongement de la lutte armée à la prison comme lieu de la défaite du rêve révolutionnaire. Du projet de destruction de la prison à « l'université occupée » : l'évolution des luttes au sein du circuit différencié. Les prisons de Palmi et Trani à l'origine de la rupture : de la naissance du « Comité. Unitaire de Base » à la fermeture l'Asinara. Des dernières mutineries du circuit différencié à la « campagne D'Urso ». Conclusion.

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