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L'ouvrage Aïta (qui signifie « cri », « appel » en darija) explore les multiples dimensions de cette forme d'expression poétique et musicale marocaine, à la fois populaire et subversive. Inspirée par la figure emblématique de Hadda Al Ghaîtia dite Kharboucha, célèbre chanteuse marocaine engagée de la fin du XIXe siècle, et la série photographique « Le Chant de l'ombre » de Mohssin Harraki, elle donne voix à une mémoire collective portée par les traditions orales, les luttes féminines et l'art de la parole. Cet ouvrage accompagne l'exposition AÏTA présentée de juillet 20025 à janvier 2026 au Frac méca, pour laquelle la curatrice Sonia Recasens a mis en scène les oeuvres d'une trentaine d'artistes marocains. Des pratiques et écritures de l'histoire de l'art chez Toni Maraini, en discussion avec Fatima Zahra Lakrissa, en passant par un essai sur le Moussem d'Assilah (1978) de Maud Houssais, la poésie de Rim Battal, celle de Mririda N'ait Attik et les textes de Sonia Recasens qui nous invitent à repenser l'art de conter l'art contemporain et la culture populaire.

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