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Que serait devenu Socrate sans Platon ou, au pire, Xénophon ? Le Père de la philosophie aurait, à coup sûr, sombré dans l'oubli. Ainsi en aurait-il certainement été de Georges si, en ce printemps 2007, je ne m'étais pas trouvé à arpenter le parc public de Pouilly Le Sec. Durant toute une saison, Georges devint mon maître. Il m'enseigna une manière de philosopher avec sa propre chair qui en faisait, malgré les siècles, un contemporain des philosophes antiques. L'essentiel de sa pensée pratique consistait en un art de s'échapper de ce qu'il disait être la platitude du réel par le jeu sans cesse renoué d'une pensée ailée dont le dégonflement par son rire imprévisible dessinait une singulière danse des corps et des idées. C'est cette philosophie que je me suis proposé, ici, de ressusciter sous la forme dialoguée en laquelle elle vit, pour moi, primitivement le jour.

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