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Lauréat du premier prix de la Biennale de la chanson française 2010-2011, Karim Gharbi est invité aux journées musicales de Carthage (Tunisie) pour donner son premier concert, au pays d'origine de son père. Ce dernier l'accompagne pour joindre l'utile à l'agréable et se... ressourcer ensemble à cette occasion. Père et fils seront pris dans le tourbillon de la manifestation sanglante du 14 janvier 2011, qui va provoquer le départ du Président Ben Ali et déclencher la révolution tunisienne*. La loi martiale et le couvre-feu seront instaurés, avec effet immédiat, ce qui les surprendra pendant leur fuite éperdue. Pour échapper aux tirs, ils seront amenés, avec d'autres fugitifs, à démonter la fenêtre d'un bâtiment pour se réfugier. Dans ce local, situé en face du ministère de l'Intérieur, où on découvre des caisses d'armes libellées au nom de ce même département. Ils seront deux à garder ce secret pour empêcher que ces armes ne tombent entre les mains de jeunes excités. Ces derniers voudront affronter les forces anti-émeute et venger leurs morts tombés sous leurs yeux. On dénombrera plus de 200 morts et des centaines de blessés dans le grand Tunis, ce jour-là. Un officier des renseignements généraux, infiltré parmi eux, parvient à alerter la police qui viendra en pleine nuit arrêter tous les « pillards » sous l'accusation de violation de la loi d'urgence et entrée par effraction dans une propriété privée. Ce témoignage est authentique, original et inédit, bien que romancé. Les personnages principaux sont réels.

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