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La «lèpre populiste», dans la bouche de M. Macron, désigne ces mouvements braillards et grossiers qui poussent partout en Europe comme de la mauvaise herbe. Comble d'insolence, ces masses préoccupées prétendent se réaccaparer le pouvoir démocratique qui, théoriquement, leur appartient. Rien d'étonnant à cela. Comment se fait-il alors que le «populisme» soit devenu une injure et même une maladie, dans la bouche des gouvernants? Comment en est-on venu à criminaliser ce concept? Que veulent les nations qui y ont succombé? Et, surtout, que deviennent les «bons élèves» qui l'ont rejetée? Une expédition à la fois ironique et factuelle dans l'Occident d'aujourd'hui, où les armes rhétoriques, de toute évidence, ont vaincu la réalité.

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