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Cette étude entreprise dans les années 1980 sur l'organisation des campements de Touareg de Djanet est, pour l'auteur, l'occasion de développer les questions théoriques touchant l'analyse des structures spatiales de campements légers en relation avec des populations mobiles, tant chez les chasseurs-cueilleurs comme les Inuit de l'Alaska et les San du Kalahari, que chez les éleveurs de rennes sibériens, les horticulteurs papou d'Irian Jaya, ou encore les grands nomades sahariens comme les Touareg. Nous touchons ici, à travers cette étude ciblée et actualisée, aux fondements mêmes de la démarche ethnoarchéologique et aux questions touchant la confrontation de l'ethnologie et de l'archéologie. Pour les archéologues, le temps est venu de construire des référentiels actualistes établis selon des règles précises. Cette étude en fixe le cadre général. Né en 1938, Alain Gallay, aujourd'hui à la retraite, a été professeur d'archéologie préhistorique à l'Université de Genève, dont il a longtemps dirigé le département d'anthropologie et d'écologie. Il est licencié ès Sciences naturelles de l'Université de Genève et a poursuivi ses études en ethnologie et en préhistoire à Paris, où il a été l'élève d'André Leroi-Gourhan. Il est l'auteur d'une thèse de doctorat ès Lettres à l'Université de Paris-Sorbonne sur le Néolithique de l'est de la France et a consacré une grande partie de ses recherches à l'archéologie, à l'ethnohistoire et à l'ethnoarchéologie africaine. Il a notamment effectué de nombreuses missions de recherches au Mali et des fouilles dans les mégalithes de Sénégambie. Il a été chercheur au musée de l'ancien IFAN de Bamako entre 1961 et 1965.

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