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Si le philhellénisme, ample mouvement de sympathie pour la Grèce moderne, a suscité une abondante littérature, les attitudes négatives prises à l'encontre des Grecs et de leur civilisation n'ont guère fait l'objet d'une réflexion approfondie. Douze études, issues d'un séminaire tenu à l'Ecole française d'Athènes, viennent éclairer le phénomène de(s) mishellénisme(s). Loin de former un courant d'opinion cohérent et structuré, les pourfendeurs du nouvel hellénisme ont émis des jugements qui ont considérablement varié en fonction de leurs environnements culturels et politiques respectifs. Les exemples retenus - de la Renaissance française à la Turquie contemporaine - illustrent les métamorphoses d'un sentiment qui, le plus souvent, exprime une déception par rapport à la réalité grecque et un rejet de l'hellénisme comme modèle universel de civilisation.

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