Jeunesse Et Sports: L'invention D'un Ministere (1928-1948)

Marianne Lassus


français | 21-06-2017 | 672 pages

9782865802302

Livre


25,00€

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PRÉFACE INTRODUCTION Pour une histoire du ministère de la Jeunesse et des Sports Comment écrire l'histoire du ministère de la Jeunesse et des Sports... mon atelier d'historienne LE SPORT SANS LA JEUNESSE... LE TEMPS DES HESITATIONS (1928-1940) Chapitre I - Sous le signe de l'éducation physique (1928-1936) 1- Comment devient-on sous-secrétaire d'État de l'Éducation physique ?1.1. Le « fondateur » : Henry Paté1.2. Une reconnaissance tardive : Adolphe Chéron1.3. « Un maire hygiéniste » : le docteur Marcombes1.4. Un spécialiste des questions d'éducation... et d'éducation physique : Hippolyte Ducos1.5. Une légitimité acquise sur les terrains et dans les tribunes : André Lorgeré, un éphémère sous-secrétaire d'État de l'Éducation physique1.6. Ministres par hasard ? Les cas d'Émile Morinaud et de Pierre Tricard-Graveron1.7. Profession ? Ministre1.8. Les partisans 2- Une mise en administration chaotique2.1. Lecture chronologique : une valse à trois temps2.2. 1928 : « un sous-secrétaire d'État... mais pas de sous-secrétariat d'État »2.3. Les pieds dans la boue de Joinville... un rituel initiatique pour les sous-secrétaires d'État de l'Éducation physique2.4. Un double cabinet civil et militaire2.5. Deux inspecteurs généraux, une centaine d'officiers Chapitre II - Le front populaire : l'éducation physique, les sports, les loisirs... sans la jeunesse ? 1. Éducation physique, organisation des loisirs et des sports : mots anciens et mots nouveaux1.1. Pierre Dézarnaulds : un médecin radical-socialiste connu et reconnu1.2. Le sous-secrétariat d'État à l'Organisation des loisirs et des sports : une nouveauté1.3. « 36 ans en 36 » : Léo Lagrange1.4. L'équipe de Léo Lagrange1.5. Une mémoire polysémique construite en plusieurs strates 2- Entre intentions et réalisations : mise en administration et prise en charge des loisirs2.1. 1936 : Deux sous-secrétariats d'État valent mieux qu'aucun ?2.2. 1937 : fusion et transfert2.3. « Il est donc mort le sous-secrétariat de l'Éducation physique, des Sports et des Loisirs... »2.4. Entre civil et militaire2.5. Entre public et privé2.6. De l'organisation des loisirs aux loisirs dirigés2.7. Léo Lagrange : « jeune ministre, ministre des Jeunes » ? LA JEUNESSE OU LES SPORTS... LE TEMPS DE LA CONSTRUCTION (1940-1944) Chapitre III - Jeunesse d'un côté, sports de l'autre : des histoires parallèles 1. Secrétariat général à la Jeunesse, commissariat général à l'Éducation générale et aux sports1.1. Quand Jeunesse et Sports rimaient avec Famille (juillet 1940-septembre 1940)1.2. Vers un rattachement à l'Éducation nationale (septembre 1940 - janvier 1941)1.3. Le secrétariat général de la Jeunesse, une « création continue »1.4. Éducation générale, Sports, Équipement, ou la mise en administration tripartite du CGEGS1.5. Des administrations dispersées et migrantes 2. Derrière les organigrammes, des hommes2.1. Jean Borotra : un ingénieur-polytechnicien champion de la cause sportive... et pétainiste2.2. Georges Lamirand : un « chrétien apolitique et social » au service de la Révolution nationale2.3. Des pelouses de rugby aux salons de Vichy : le colonel Pascot, commissaire général aux Sports2.4. Félix Olivier-Martin : un spécialiste de droit romain à la tête du SGJ2.5. Maurice Gaït, un « néo-fasciste » à la tête de la jeunesse ? Chapitre IV - Délégués à la jeunesse, inspecteurs de l'Éducation générale et des Sports : la naissance de deux corps et de deux métiers 1. Délégués, inspecteurs : des dénominations distinctes pour des missions différentes1.1. Les missions des inspecteurs de l'Éducation générale et des Sports : animer, mais aussi surveiller... et punir1.2. Délégués à la Jeunesse : des missions confuses et limitées 2. Des hommes nouveaux pour des administrations nouvelles ? Un recrutement questionné2.1. Au CGEGS, un recrutement débattu2.2. Des militaires aux commandes2.3. « Veuillez vous munir d'effets de sports : culotte, chandail, sandales »2.4. Une administration épurée... comme les autres2.5. Des inspecteurs (enfin) titularisés en 19442.6. Une conception technocratique du recrutement des délégués à la Jeunesse2.7. Réseaux et recommandations : des modes de recrutement finalement classiques2.8. « Des origines variées, des qualifications très inégales »2.9. Directions à l'Éducation générale et aux Sports, délégations à la Jeunesse et commissariats au Travail des jeunes : l'esprit des lieux Chapitre V - « Construire et gagner du terrain » : jeux et enjeux de deux administrations nouvelles 1. Dans l'ombre de l'Alma mater...1.1. Le commissariat Borotra ou la volonté de « jouer en double » avec l'Éducation nationale1.2. Le rugbyman (Joseph Pascot) et l'académicien (Abel Bonnard)1.3. L'Éducation nationale contre l'éducation générale1.4. Règlements de compte sur le dos du personnel1.5. Georges Lamirand, le « subordonné autonome » de Jérôme Carcopino ?1.6. De Jérôme Carcopino à Abel Bonnard, du conflit larvé et limité à la guerre ouverte et générale 2. Inspecteurs et délégués dans la mêlée des administrations locales2.1. Des corps forgés dans l'adversité2.2. L'échec des « arrangements locaux »2.3. Le temps des circulaires...2.4... qui ne suffisent pas à apaiser les conflits2.5. Délégués à la Jeunesse et inspecteurs de l'EGS sous l'oeil du préfet2.6. Une volonté d'émancipation et d'affirmation 3. CGEGS / SGJ : deux administrations concurrentes ?3.1. Une querelle des locaux symbolique...3.2. ... d'une concurrence des attributions3.3. « Une ligne de démarcation » claire entre le SGJ et le CGEGS ?3.4. Quand la Santé s'en mêle : arbitre ou troisième homme ?3.5. Les projets de 1942 : une fusion synonyme d'absorption3.6. 1943 : la revanche « sur le papier » du SGJ LA JEUNESSE ET LES SPORTS... ÉPURATION, RECONSTRUCTION, FUSION (1944-1948) Chapitre VI - Pour en finir avec Vichy ? 1. L'épuration administrative du CGEGS et du SGJ1.1. Des fonctionnaires suspendus1.2. Conseils d'enquêtes et commissions de révisions sur titres1.3. Inspecteurs de l'Éducation générale et des Sports, délégués à la Jeunesse : une épuration différenciée1.4. Une épuration au cas par cas1.5. Contre-exemple : les ingénieurs de l'Équipement sportif épargnés 2. « Faites entrer l'accusé »... les ministres devant la Haute Cour2.1. L'exception Borotra2.2. Un non-lieu pour Georges Lamirand et pour Maurice Gaït2.3. Un acquittement pour Félix Olivier-Martin2.4. Deux procès pour un seul homme : le colonel Pascot jugé par la Haute Cour de justice (12 juillet 1946-25 mai 1948) Chapitre VII - La « fête folle » ou les espérances (contrariées) de la Libération (fin 1944- juin 1946) 1. Une administration bicéphale1.1. À la tête de la direction générale de l'Éducation physique et des Sports : un recteur1.2. À la tête de la direction de la Culture populaire et des Mouvements de jeunesse : « un professeur et un écrivain de gauche, non communiste »1.3. La composition des équipes : aux 76-78, avenue de La Bourdonnais1.4. La composition des équipes : au 131, rue de Longchamp 2. (Re)création et recrutement massif de deux corps d'inspection2.1. Un recrutement sur titres... mais quels titres ?2.2. « L'inspection départementale (ou principale) ne saurait donc être une simple boîte aux lettres »2.3. Les inspecteurs de l'Éducation physique et des Sports : « la revanche des profs »2.4. Les nouveaux liens avec l'Éducation nationale2.5. Éducation populaire, Éducation physique : unité d'action et de conditions 3. Les espérances contrariées3.1. Les raisons de l'échec de Jean Sarrailh3.2. « J'étais mal fait pour ce métier »3.3. Albert Châtelet, « en charge des fonctions de directeur des Mouvements de jeunesse et d'Éducation populaire » (juillet 1945-juillet 1946)3.4. Vichy ou les discours dissonants Chapitre VIII - De l'effusion aux fusions 1. Du sous-secrétariat d'État à la Jeunesse et aux Sports à la direction générale de la Jeunesse et des Sports (juillet 1946-décembre 1948)1.1. Une femme à la tête de Jeunesse et Sports1.2. Son équipe : les anciens de 361.3. Entre politique symbolique et Realpolitik1.4. Pierre Bourdan, un ministre « à la une » (22 janvier 1947- 22 octobre 1947)1.5. Un ministère pas très populaire 2. Fusions et compressions2.1. À chacun sa fusion2.2. La solution Viénot : fusion oui, absorption non2.3. Derniers soubresauts : la création de la direction générale de la Jeunesse et des Sports2.4. 1946 : le temps de la fusion et de la création des services extérieurs de la Jeunesse et des Sports2.5. 1947-1948 : commissions de la « Hache » et de la « Guillotine », le temps des compressions2.6. Une identité à construire CONCLUSION Quand « Jeunesse et Sports » cherchait sa place Le poids des mots Jeunesse et Sports : un mariage forcé... qui dure Administration de mission et non administration de gestion Chronique d'une mort annoncée ANNEXES LISTE DES SOURCES BIBLIOGRAPHIE

Détails

Code EAN :9782865802302
Auteur(trice): 
Editeur :Insep Diffusion
Date de publication :  21-06-2017
Format :Livre
Langue(s) : français
Hauteur :240 mm
Largeur :160 mm
Epaisseur :51 mm
Poids :300 gr
Stock :Article signalé épuisé par léditeur
Nombre de pages :672