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à paraître, disponible à partir du 26/11/2025
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Brève description / annotation
L'auteur a été prisonnier de guerre de 1940 à 1945. Cette période a profondément marqué l'homme mais aussi l'auteur qu'il était. Elle devait déboucher sur sa dernière oeuvre, posthume : L'extinction des feux, puissante réflexion sur la guerre et son principal acteur : l'homme , texte humaniste dans lequel la poésie ne pouvait être absente et joue son rôle. Stéphane Baumont, grand connaisseur de l'oeuvre nous en fait ici une présentation : « Après L'étrange défaite du grand historien Marc Bloch, Un balcon en forêt et Manuscrit de guerre de Julien Gracq, l'ouvrage d'Yves Cosson, L'extinction des feux, relate avec réalisme, poésie et précision les souvenirs d'un ancien prisonnier de guerre. On attendait de ce grand poète des passages qui rappellent son goût pour cet art : ils y sont présents avec le pathétique que suscitent la guerre et l'emprisonnement. On attendait de cet humaniste le récit nouveau d'un drame partagé : il l'est à un tel point qu'on mesure mieux le climat et l'environnement dans lequel ont vécu ceux qui, comme Yves Cosson, ont connu cinq ans de captivité. Nous sommes donc conviés dans cet ouvrage à plusieurs types d'itinéraires avec une « Prose pour les errants » sans feu ni lieu, une question métaphysique mais banale en temps de guerre : « Et verras-tu ta mort ? », le souvenir du temps des manoeuvres dans le camp de la Varde (« Ombre de la Wehrmacht, Quel glas résonne en ces bunkers ») et avec les souvenirs du « Kriegsgefangenen lager XI B ». Ces itinéraires sont poétiques mais d'une « réal poésie » qui illustre la formidable palette sensorielle que le « prisonnier Cosson » a su utiliser pour mieux décrire aux autres, ceux qui n'ont pas connu ce drame et cette terrible aventure, ce qu'est l'absence de liberté. Les titres donnés aux différents développements permettent de mieux comprendre le déroulement de l'histoire d'un homme pendant cinq ans de sa vie : d'un homme resté homme, d'un homme qui devient prisonnier de guerre, d'un homme qui découvre la langue allemande à travers les interdits, d'un homme qui découvre la terre de la désolation, même si la belle vie peut être vécue en commun. Tout lecteur méditera les phrases conclusives et la disparition de l'horizon quotidien « dans un ciel désormais purifié des longs oriflammes rouges sang, noirs et blancs frappés de la croix gammée ». Grâce à des poètes qui n'ont pas oublié leurs souffrances mais nous la font partager de retour de captivité, grâce à des Yves Cosson, les lecteurs seront heureux de contester la « République » de Platon en accordant dans la cité toute leur place à des poètes qui méritent, par leurs témoignages la reconnaissance et non l'exclusion, l'écoute et non l'absence de dialogue, l'héritage (notamment sensoriel) et non l'oubli faute de texte. » Avec Marc Bloch et Julien Gracq, Yves Cosson a sa place parmi les meilleurs auteurs de cette « drôle de guerre » et de ce temps d'occupation.
Détails
| Code EAN : | 9782846796170 |
| Editeur : | Ginkgo |
| Date de publication : | 26-11-2025 |
| Format : | Livre |
| Langue(s) : | français |
| Stock : | à paraître |
| Collection : | Memoire D'homme |