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Alors qu'il entame une nouvelle mission spatiotemporelle, Petit-Cuivre se retrouve dans l'univers du Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, où il apprend qu'il doit trouver le livre mystérieux de l'Akasha. Il va basculer ensuite à l'intérieur d'autres livres tels que Le Nom de la rose d'Umberto Eco ou L'Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón, avant de se retrouver à la bibliothèque d'Alexandrie au IV e siècle. Il découvrira que l'Akasha représente les archives de l'humanité depuis la création du monde. Tout ce qui a été vécu, fait, dit, écrit et même pensé s'y trouve mémorisé. En même temps, il comprend que le point commun à tous ses déplacements temporels réside dans les flammes qui jalonnent son chemin, celles des incendies et des autodafés qui s'acharnent, au fil des âges, à priver l'humanité de bien des savoirs. Tout ce que certains avaient cru bon de faire disparaître se retrouve donc dans l'Akasha, ce qu'un certain Koogul (le grand VirTueur) a aussi découvert. Son objectif est de numériser tout le contenu de ces archives exhaustives. Qui ne souhaiterait acheter le film de sa propre vie, ou celle de ses enfants, ses petits-enfants ? Celle de tel dirigeant, telle personnalité ? Un marché gigantesque aux dérives incalculables. Or, le tentaculaire Koogul peut-il encore se contenter d'un simple marché ? Ou bien a-t-il un plan aussi secret que ténébreux ? À bord du Dragon Étoilé, le vaisseau aquatique des À-Coeurs, Petit-Cuivre, son adorée Lilitu et leurs nouveaux amis vont tenter d'infiltrer tout le réseau et mettre à bas le rêve machiavélique du VirTueur. À travers des personnages historiques ou imaginaires, Le grand VirTueur est un une belle parabole sur la connaissance et un hommage intelligent et actuel à la résistance à ceux qui, de tous temps, ont lutté contre la destruction des savoirs acquis.

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