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Max Favalelli, homme de lettres dans tous les sens du terme, a toujours ses fidèles qui attendent chaque semaine, dans le Journal du dimanche, la réédition de ses mots croisés tout en finesse, générosité et malice. Certains ont sûrement gardé en mémoire quelques définitions célèbres (Vide les baignoires et remplit les lavabos : entracte ; Il a les défauts de l'enfance sans en avoir les agréments : gâteux...) Cet art d'inventer sans compter des définitions nouvelles, toujours précises et bien souvent à double sens, est, selon Max Favalelli, une « discipline extrêmement agréable », mais aussi le fruit d'une vie consacrée à la culture, à la lecture, à l'amour des mots et de leurs disciples, à commencer par l'écrivain et dramaturge Tristan Bernard, verbicruciste lui aussi. Zulma propose aujourd'hui de redécouvrir et partager le plaisir (ré-)créatif des mots croisés de Max Favalelli dans un deuxième recueil de 50 grandes grilles parues jadis dans la presse. Max FAVALELLI (1905-1989) entre dans la carrière du journalisme en 1934, lancé par le romancier René Peter. Encouragé également par Tristan Bernard, il publie sa première grille de mots croisés en 1936. Il en créera par la suite pour de nombreux journaux et magazines tels que Paris Match, France Dimanche ou L'Express. La télévision le rend célèbre et très populaire dans les années soixante-dix avec les émissions le « Mot le plus long » qu'il arbitre pendant cinq ans, et surtout « Des chiffres et des lettres », pendant dix ans. Qu'on publie encore ses grilles aujourd'hui - et avec succès - prouve, si besoin était, la passion et le plaisir qu'il n'a jamais cessé de susciter.

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