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DROIT BELGELe responsable corporate d'une banque rend visite à une PME familiale. Au moment de quitter son client, il se permet une petite suggestion sous forme de question : Vos ateliers sont impressionnants... tout comme vos indicateurs financiers, d'ailleurs. Le temps n'est-il pas venu de mettre en place un Conseil d'administration ouvert... avec quelques membres externes !Franchement, répond le dirigeant, je ne vois pas l'utilité de mettre en place aujourd'hui un tel Conseil : nos activités sont pilotées sur le terrain, leurs responsables se réunissent en Comité de direction et nous avons constitué un Conseil d'administration interne, avec mon frère et quelques membres de la direction. Quant à moi, je tiens le gouvernail !Ce dirigeant a raison : il pratique une Auto-Gouvernance qu'il a construite en s'appuyant sur ses directions de département et en mettant en place de bonnes pratiques, comme une démarche budgétaire et un « contrôle de gestion ».Pourtant, son visiteur a raison, lui aussi : il recommande de mettre place un élément clé de la Gouvernance Appliquée, qui sera indispensable pour accompagner les phases suivantes du cycle de vie de l'entreprise, notamment quand il faudra ouvrir le capital à des tiers.Auto-Gouvernance et Gouvernance Appliquée sont les deux modes de Gouvernance adaptés à l'univers de la PME.Découvrez-les au fil de pratiques et de faits vécus par les deux auteurs. Leur propos est introduit par un panel de quatre praticiens d'horizons très divers et il est prolongé par trois contributions de spécialistes : l'une sur la gestion des risques stratégiques et leur couverture ; l'autre sur la digitalisation du Conseil d'administration avec l'apport potentiel de l'Intelligence Artificielle et la troisième sur les mesures de veille, d'influence et de protection stratégiques qui s'inscrivent dans la Gouvernance future des PMEs.

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