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Falungong fait trembler le parti communiste chinois. Cette secte spirituelle issue du Qijong une pratique de l'énergie et reformulée et étendue par un certain Li Hongzhi, anonyme petit fonctionnaire de province, n'en finit pas de causer les pires tourments au gouvernement chinois, obsédé de pérennité et de stabilité autoritaires. Lorsqu'en avril 1999 une manifestation silencieuse et pacifique de 16 000 citoyens ordinaires prend cours sous les fenêtres du quartier-général du parti, les dirigeants chinois croient revivre 1989. La répression qui s'ensuit, crescendo, radicalisera politiquement une secte qui, dans ses débuts, était bien davantage spirituelle que dissidente. Mais le mal est fait qui, pour prévenir une menace, l'a littéralement ensemencée. Aujourd'hui, la secte revendique plusieurs millions d'adeptes à travers les cinq continents et ils sont nombreux ceux qui, au parti communiste chinois, en font partie. Récit du politico-religieux en Empire du milieu.

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