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Les textes qui forment le coeur de cet ouvrage portent sur la correspondance diplomatique de la fin 1961 à juillet 1962 au sujet des négociations et des accords d'Évian, puis de l'accession de l'Algérie à l'indépendance. Si l'environnement international de la guerre d'Algérie est un sujet qui avait déjà été souvent abordé, cette question précise n'avait pas été traitée sous cet angle. Les onze pays sur lesquels s'est posé le regard de Xavier Driencourt et de Jean Mendelson ont été sélectionnés selon les critères suivants : les principaux alliés de la France, les deux voisins de l'Algérie au Maghreb et cinq des animateurs majeurs du Mouvement des Non-Alignés créé peu auparavant, en septembre 1961, à la conférence de Belgrade (Yougoslavie, Inde, Indonésie, Cuba et Égypte). Y ont été ajoutées les représentations françaises à l'ONU (New York), auprès du Saint-Siège, et dans trois autres pays plus particulièrement concernés par la guerre d'Algérie et ses conséquences (URSS, Israël et Espagne). La correspondance diplomatique relue par Xavier Driencourt et Jean Mendelson permet de cerner les enjeux algériens pour chaque pays étudié, d'observer la position politique et surtout l'importance accordée à la fin de la guerre d'Algérie par chacun d'entre eux, souvent d'apprécier la manière avec laquelle chaque ambassadeur concevait sa mission, et parfois de distinguer sa propre attitude par rapport à ces événements. Leur travail de synthèse a été soumis à trois historiens spécialistes de la guerre d'Algérie : Raphaëlle Branche et Jacques Frémeaux ont fait part de leurs réactions et commentaires, et Sadek Sellam a choisi d'ajouter aux thèmes traités par les deux anciens ambassadeurs sa propre contribution sur l'action diplomatique du mouvement nationaliste algérien.

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