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« De nombreuses consultations électorales récentes ont été marquées par des bouleversements majeurs : élection de Donald Trump aux États-Unis (2016), Brexit en Grande-Bretagne (2016), percée de Syriza en Grèce (2015), élection présidentielle en Autriche (2016), élections présidentielle et législatives en France (2017), législatives en Italie (2018). Pour spectaculaires qu'ils aient été, ces «coups de tonnerre» [...] s'inscrivent dans une tendance déjà ancienne au déclin des grands partis de gouvernement dans les démocraties représentatives du monde occidental. Quelle est la signification de ce phénomène ? » S'appuyant notamment sur des données collectées sur tous les continents (résultats électoraux, grands indicateurs macroéconomiques, résultats d'enquêtes par sondage), cet ouvrage montre que la crise du système démocratique observée dans nos pays occidentaux doit être analysée à l'échelle mondiale, où elle est bien présente et fait écho à d'autres crises, également planétaires : la crise économique et financière de 2008, dont les pleins effets électoraux n'apparaissent qu'au bout de plusieurs années, combinée avec d'autres crises (crise des réfugiés, terrorisme, crise climatique). Un nouveau clivage cosmopolitisme/identité vient ainsi bouleverser tous les systèmes démocratiques. Jusqu'à les remettre en cause.

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