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Le 3e Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine (3e R.P.I.Ma), ex 3e Régiment de Parachutistes coloniaux (3e R.P.C.) a gagné ses lettres de noblesse en Indochine et en Algérie, sous le commandement de chefs prestigieux dont les colonels Bigeard et Trinquier. Mais l'histoire de ce régiment ne s'est pas arrêtée en 1959. Le 3e R.P.I.Ma participe en effet en 1960 et 1961 aux dernières opérations du plan Challe. Il est le seul régiment de parachutistes de la 10e Division Parachutiste à être resté groupé dans la légalité derrière son chef, le colonel Le Borgne, à l'heure du putsch des généraux d'avril 1961. Il est engagé avec le 2e R.P.I.Ma à Bizerte en juillet 1961, où il reste plus de deux mois, tandis que le 2e R.P.I.Ma rentre en Algérie, avant d'être dissous. L'auteur était à l'époque chef de peloton à la compagnie portée du 3e R.P.I.Ma. Très lié à la communauté des pieds-noirs algérois, le jeune sous-lieutenant, devenu général, après avoir commandé à son tour ce régiment prestigieux, raconte le quotidien, les joies et les peines de ceux qui étaient communément appelés « les paras d'Alger ». Le livre est préfacé par le général d'Armée M. Schmitt, lui-même ancien commandant de compagnie du 3e R.P.C., avant d'exercer les responsabilités militaires suprêmes de chef d'état-major des Armées.

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