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... ou le féminisme au temps de la Fronde La Fronde (1648-1653), tout un programme ! Temps troublés dans le royaume de France pendant la minorité de Louis XIV qui fut caractérisée par la révolte du Parlement de Paris et par certains membres de la haute noblesse, dont le Grand Condé. Ces derniers s'estimaient mal récompensés de leur aide au gouvernement royal, en particulier à la Régente, Anne d'Autriche. Les Frondeurs de haute lignée ont bénéficié, non seulement du soutien du peuple, mais également, de leurs épouses, de leur soeur et des demoiselles de la noblesse française. Ce fut l'arrivée des femmes sur le devant de la scène, de manière voyante et quelquefois brutale. D'aucun pourrait penser que ces « Grandes Dames » s'ennuyaient à la Cour ou dans leur château. Cela est fort possible. Cependant, et depuis fort longtemps toutes ne limitaient pas leurs actions au tissage, à la couture ou au choix de leurs toilettes. Dans l'intimité, elles tentaient d'influencer leurs proches - époux, frères, enfants... ou amants - dans la conduite de certaines de leurs affaires. La Fronde est certainement l'occasion pour elles d'exister à travers leur intelligence, leur courage voire leur témérité, soit leur personnalité quelque peu hors du commun. Mais la gloire n'appartient qu'aux vainqueurs. Il n'empêche. La voie est ouverte et le féminisme ne fera qu'amplifier ses actions et ses conquêtes.

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