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Alors qu'elles ont (trop) longtemps été jugées comme des faits divers, les violences conjugales, particulièrement les violences faites aux femmes, sont aujourd'hui de plus en plus prises en compte. Le terme de « violences conjugales » est encore mal compris, ce qui conduit à des situations inextricables et d'immenses paradoxes. On confond conflit, crise et violence psychologique ou verbale, par exemple. On blâme encore la victime, lui reprochant de ne pas savoir se défendre ou d'avoir accepté... On se contente le plus souvent de ce qui est visible, spectaculaire, en ignorant toutes les autres formes de violences. Or, la violence conjugale possède de nombreuses aspects, de nombreuses formes, et s'inscrit durablement dans le temps. Les conséquences pour les victimes sont multiples et, toutes, longues à comprendre et à réparer. Comment repérer l'emprise d'un partenaire ? Comment différencier les disputes ou désaccords acceptables d'une violence délétère ? Est-ce qu'une violence psychologique est moins grave que la violence physique ? Comment la reconnaître, identifier la limite au-delà de laquelle il faut nommer la violence ?

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