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La famille, les père et mère, la crèche, l'école maternelle, l'école primaire, le collège, le lycée et l'Université, l'entreprise et l'État congolais : tous ces lieux de vie pour la formation du citoyen capable de fonder la nation congolaise, base de la république, sont quasi morts. Les conséquences : le tribalisme, la religiosité, l'ignorance, l'intolérance, le refus de la discussion démocratique, la dictature, la corruption, le vol, la dette ont écrit le certificat de décès de l'État. La seule perspective : le recours à l'étranger pour aider et soutenir. La France, le FMI, la Russie et la Chine sont présentés comme des sauveurs d'un Congo moribond et incapable de s'inventer. Le seul risque : la recolonisation du Congo. Trop tard la Chine s'installe d'ores et déjà au Congo et en Afrique. Sinon comment rembourserons-nous sa dette sans s'endetter de nouveau ? Même lorsque le meilleur joueur d'une équipe de football est fatigué, incapable de faire une passe, incapable de réinventer le jeu par son génie footballistique avéré, le coach prend le risque de le remplacer par un autre joueur de la même équipe, parfois inconnu et le plus souvent l'enfant terrible de l'équipe, pour relancer le jeu. J'en appelle au coaching à la congolaise.

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