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Plekia, 1143. Entre Iconium et Constantinople, la jeune Theia partage son quotidien avec son âne albinos Pégase et son chien facétieux. Mais la vie n'est jamais comme on voudrait qu'elle soit ; tandis que les Turcomans, menés par Ataman, s'immiscent dans son village, et que l'illustre Andronic Comnène devient un captif, Theia se retrouve propulsée au coeur d'un tourbillon d'intrigues, de révélations et de confrontations culturelles. Armée d'un esprit mordant et d'un sarcasme affûté, Theia déconstruit les rumeurs et les apparences, naviguant entre les attentes de son père Basile et la complexité des puissances byzantines et seldjoukides. De Constantinople, cité d'automates et de symboles, aux prophéties d'Erlik et des Kams, elle refuse les destins tracés et explore les frontières poreuses entre le bien et le mal, la sagesse et la folie. Rarement la fiction s'était emparée avec une telle force de l'histoire de l'Empire romain d'Orient, cette page magnifique et méconnue de notre civilisation, en un temps où les trois religions vivaient en paix. Née à Ankara en 1971, Esin Özmen est diplômée en langue et littérature anglaises. Dans ce premier roman étourdissant, elle montre magistralement combien le passé permet de réfléchir à des questions brûlantes, comme les droits de la femme ou la migration. Elle réside actuellement à Bruxelles.

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