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Première exposition d'ampleur consacrée à ce sculpteur bourguignon emblématique du courant symboliste et de l'Art nouveau, l'ouvrage met en lumière le travail de recherche mené sur plusieurs années qui a permis de redécouvrir les oeuvres de Jean Dampt (1854-1945), aussi bien dispersées dans des musées nationaux que dans des lieux plus confidentiels ainsi qu'en collections privées. Allure extravagante, tempérament taciturne et passionné..., ce sculpteur explore notamment la période médiévale à travers les thèmes religieux et légendaires. Il dédie une grande partie de sa carrière aux portraits et a l'ambition d'être un artiste total en travaillant également l'ébénisterie, la joaillerie et l'orfèvrerie. Mécéné par la comtesse de Nansouty en Bourgogne, puis par la comtesse de Béarn, Martine de Béhague, à Paris dont il décore l'hôtel particulier (actuelle Ambassade de la Roumanie), Dampt a été proche d'artistes français comme Paupion, Aman-Jean et Dagnan-Bouveret ou étrangers comme Gemito et Schwabe. Il illustre brillamment les thèmes de l'enfance et du rêve et fréquente le Salon Rose+Croix et le Sâr Péladan, revendiquant un statut d'artisan. Il termine sa carrière par la réalisation de monuments aux morts, en participant notamment à celui de Dijon.

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