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L'extrême fluidité de la notion de territoire et l'infinie diversité de ses modes d'aménagement sont des thèmes de recherche récurrents des sciences juridiques et sociales. La trentaine d'auteurs - enseignants-chercheurs, praticiens et élus - qui ont participé à cette réflexion collective en ont actualisé le récit, à partir des expériences du système français de décentralisation, 40 ans après les réformes des années 80, et des exemples étrangers de l'État régional espagnol, du self-government du Royaume-Uni et de l'État fédéral belge. L'intérêt de ces analyses minutieuses et souvent très critiques réside autant dans les diagnostics précis et argumentés des diverses crises affectant l'administration territoriale, qu'il s'agisse de dénoncer la recentralisation plus ou moins rampante affectant notre État, ou à l'inverse les tendances à l'éclatement voire à la désagrégation menaçant les autres, que dans la contribution à la recherche jamais achevée du modèle idéal de distribution du pouvoir entre le Centre et la périphérie.

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