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Bien que dispendieuses, l'action de l'État et la gestion des finances publiques sont souvent ressenties par les Français comme inefficaces. En réponse, les archives se remplissent chaque année de rapports et d'études déplorant l'incapacité de notre État à se réformer et à se moderniser. Le côté positif de cette profusion de constats et d'analyses est que la résignation ne s'est pas complètement installée. Le côté négatif est que, faute d'avoir jamais vraiment eu le courage d'adapter le pays aux défis des temps présents, les problèmes se sont accumulés. La gestion de la crise sanitaire a mis à jour nos carences, les fuites en avant dans la dépense, le déficit et la dette publics sont devenues générales. On ne décide plus, on dépense. Sans se soucier du fardeau ainsi légué à la jeunesse et aux générations futures. Refusant la gabegie du « quoi qu'il en coûte », cet essai entend, à travers des analyses comparatives et des mesures précises, renouer avec les vertus de l'équilibre.

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