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Le Genjôkôan est le premier chapitre du Shôbôgenzô («Le Trésor de l'Oeil de la Vraie Loi»), le chef d'oeuvre du maître zen japonais Dogen. Le Genjôkôan fut écrit en 1233, il n'est autre que l'introduction au Shôbôgenzô, mais il est bien plus pour Dôgen : pour le maître zen il est l'essence même du bouddhisme. Bien que le Genjôkôan soit l'un des écrits de Dôgen les plus lus et un texte fondateur, il est très difficile à comprendre. Au lieu de simplement expliquer les enseignements bouddhiques, Dôgen se sert d'un langage poétique et précis pour exprimer une compréhension née de son profond discernement et de son expérience. Au Japon on étudie le Shôbôgenzô à l'aide de commentaires écrits par des maîtres zen Soto. Le commentaire que nous propose Shohaku Okumura est une oeuvre de grande valeur. Le Genjôkôan est extrêmement dense et profond, et ses subtilités de sens sont loin d'être évidentes. Ce commentaire nous en livre la clef. Shohaku nous montre comment les enseignements bouddhiques de première importance sont ancrés dans ce texte, nous démontrant que les enseignements du zen et de Dôgen sont fermement enracinés dans les instructions du Bouddha et dans le développement de la philosophie bouddhique. Pour toutes les personnes qui s'intéressent au zen, ce livre sur Genjôkôan est une ressource exceptionnelle.

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