Les Indiens Des Plaines

George Catlin


français | 16-05-2025 | 150 pages

9782350747910

Livre


12,00€

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Brève description / annotation

George Catlin (1796-1872) est un drôle de pistolet. Tout le poussait à assurer son existence, joyeuse, entreprenante, tonique comme savent le faire mieux que quiconque ceux que nous nommons aujourd'hui « les Américains ». Au début du XIXe siècle, sur ce vaste territoire qui incite à l'aventure, il se destine par conformisme familial à une brillante carrière d'avocat, mais l'aventure, justement, le rattrape. Il préfère la peinture à la vie morne des bureaux , il y passe tout son temps, et quand il ne peint pas, il voyage à la recherche de ses sujets. À vingt-cinq ans, en 1821, emporté par sa fougue, il lâche tout pour se faire le témoin de ce qui sera l'unique passion de toute sa vie : les Indiens, premiers et légitimes habitants de cette terre qui s'étend à perte de vue. Pour les peindre et les dessiner d'abord, rassembler ce qui fait leur spécificité ensuite : costumes, masques, coiffes, bijoux, armes, objets, artisanat.. Et toujours prendre des notes innombrables. Tout est devenu pour lui source d'inspiration et d'émerveillement. Une telle force vitale au contact direct de la nature lui inspire le plus grand respect, loin, très loin de la bourgeoisie qu'il a quittée. Il saisit sur le vif ce qu'il voit, ce qu'il vit, restant de longs moments chez les uns et chez les autres. Il devient Indien lui-même, ou peu s'en faut, pendant toutes ces années. Il tire le portrait des chefs, provoquant à la fois la crainte et la stupeur devant le résultat immédiat de ses oeuvres. Ses modèles veulent être représentés de face, jamais de profil pour ne pas être un homme à moitié. EXTRAIT : « Il me reste à parler du « banquet des Bisons », étrange couronnement de ces rites expiatoires. Je le ferai brièvement. La nuit venue, les crieurs publics de la circonstance, vieillards armés de crécelles qu'ils agitaient avec violence, parcoururent les allées du village en annonçant que le gouvernement de la nation était remis à une femme, à celle qui avait désarmé le Mauvais Esprit, et dont ils devaient attendre leurs bisons pendant l'année suivante. Cette nuit-là, les chefs n'étaient plus que de vieilles femmes et n'avaient pas le droit d'élever la voix. Tous les Mandans devaient rentrer dans leurs wigwams et personne ne pouvait se montrer au-dehors, à l'exception des heureux convives invités par Rah-lacopuckchie (la femme chef) au festin des Bisons, qui allait commencer devant le Grand Canot. La société d'élite fut bientôt réunie et s'assit en cercle sur la terre, en face de l'Arche. On y voyait en premier lieu les coryphées de la danse, les huit buffalos, débarrassés maintenant de leur couche de peinture. C'est en leur honneur surtout que se donnait la fête actuelle, qu'il ne faut pas confondre avec la fête des Bisons qu'on célébrait vers la fin de l'année et qui avait un but différent de la cérémonie dont nous parlons, tout en offrant avec elle quelques points de ressemblance.. »

Détails

Code EAN :9782350747910
Auteur(trice): 
Editeur :Magellan & Cie
Date de publication :  16-05-2025
Format :Livre
Langue(s) : français
Hauteur :200 mm
Largeur :130 mm
Poids :505 gr
Stock :à paraître
Nombre de pages :150
Collection :  Les Explorateurs