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« Quelques souvenirs torturent mon esprit, je me permets d'en parler. 1954-1955, grande période de turbulences. Un soir, je ne peux éviter de surprendre une conversation entre mon père, ma mère et mes frères : ils parlent d'une révolte dans le Sud constantinois. Des indigènes se sont rebellés contre les autorités, des gendarmes ont été contraints de faire usage de leurs armes, des victimes sont à déplorer des deux côtés ». Septuagénaire et retraité, F. Moll nous raconte les événements qui ont jalonné sa vie. Durant son enfance algérienne, il est ainsi témoin des ravages de la tuberculose et de la guerre d'indépendance puis regagne la métropole en 1962 marqué par des visions d'horreur. Autant d'épisodes présents dans ce roman autobiographique, qui dépeint aussi ses promenades de chasse avec ses chiennes ou consigne ses introspections. Aussi l'auteur nous fait-il part de sa réflexion sur son existence, son passé, son avenir et la mort. Un devoir de mémoire qu'il se devait d'accomplir.

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