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Prétexte ou pas, la crise hélleno-hébraïque autour des veuves des deux groupes culturels et ethniques - Juifs parlant hébreu et/ou araméen et Juifs parlant grec -, composant la communauté chrétienne de Jérusalem, est révélatrice d'une kyrielle de problèmes. C'est, à l'instar d'un arbre à l'entrée qui cache la forêt de nombreux autres arbres à découvrir, ou d'une pointe d'iceberg émergeant et dissimulant une masse immergée aux dimensions insoupçonnables. Ainsi se pose le problème de la prise en charge d'une catégorie de « pauvres par excellence » dans la Bible : les veuves. S'y ajoute celui de sa meilleure structuration, tenant compte des Hellénistes, afin d'éviter tout « délit de faciès » ou favoritisme, de sorte que l'altérité culturelle ne devienne pas un casus belli (un cas de guerre). Mais surtout, se profile le problème plus profond : celui du conflit voilé entre deux cultures, dans leurs approches différentes de Dieu, en vue du salut et de la diffusion de l'Évangile. En réalité, ce ne sont que des expressions diverses d'une même foi dans la même Église. Comme quoi, un problème d'hier bien réglé, peut être une solution pour les gens d'aujourd'hui.

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