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Évoquer les hackers renvoie généralement l'image des pirates informatiques qui s'introduisent dans les systèmes d'information des grandes entreprises et des banques. Le hacking alimente tous les fantasmes, tous les mois les médias nous parlent d'un hôpital ou d'une société victime d'un ramçonnage. Le hacker est par essence un individu ambigu, qui peut être un délinquant, mais aussi un acteur actif de cybersécurité, et c'est alors qu'il se nomme « hacker éthique ». On peut définir les hackers éthiques comme les personnes qui détectent les vulnérabilités des logiciels, sites web... et qui les communiquent aux responsables à fin de corrections. On les compare très souvent aux lanceurs d'alerte qui ont fini par obtenir un juridique. Points forts La démarche des auteurs est innovante, la notion de hackers éthiques étant méconnue des juristes et du public au même titre que les lanceurs d'alerte. Les auteurs abordent ainsi la réglementation et les solutions contractuelles pour encadrer les hackers éthiques auxquels ont désormais recours bon nombre d'entreprises, mais aussi l'État les encourageant ainsi à signaler les failles de sécurité qu'ils pourraient identifier L'originalité de cet ouvrage réside également dans le fait qu'il présente un aspect nouveau et éthique des hackers qui peuvent être ainsi au coeur de la lutte contre un fléau qui cible désormais aussi bien le secteur public que privé, à savoir la cybercriminalité qui cause des préjudices croissants.

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