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Préférences et dégoûts, prescriptions et interdits : se nourrir n'est pas qu'affaire de nécessité biologique. Expression majeure de l'identité des individus et des groupes sociaux, les habitudes alimentaires déterminent des aires de consommation et de production. Très précises ou remarquablement floues, leurs frontières sont en tout cas toujours en mouvement. Des modes alimentaires s'étendent et s'universalisent, d'autres ne parviennent que résiduellement à survivre. Des Grecs antiques, persuadés d'être les seuls civilisés parce qu'ils buvaient du vin et du lait, à l'émergence de produits " du terroir " et d'appellations d'origine très strictement encadrées juridiquement, Jean-Robert Pitte et Massimo Montanari nous entraîne dans une histoire longue et goûteuse.

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