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Paléorient, créée en 1971, paraît deux fois par an à date fixe. Cette revue pluridisciplinaire favorise les échanges d'idées entre préhistoriens, archéologues, anthropologues et les divers spécialistes conduisant des recherches sur l'évolution des hommes et de leur environnement depuis leur apparition jusqu'aux débuts de la civilisation urbaine. L'aire géographique couverte par Paléorient s'étend de la Méditerranée à l'Indus, de l'Asie centrale au golfe persique. Paléorient publie des articles de synthèses originaux et novateurs que ce soit sur un sujet précis ou sur un sujet méthodologique. Dans «Notes et Variétés», il est rendu compte de dernières découvertes ou d'un point spécifique concernant une recherche en cours. Quelques pages sont consacrées à des analyses critiques d'ouvrages. Une base indexée de données bibliographiques est publiée annuellement. À ce jour 20 000 titres ont été recensés. Tous les deux ans paraît un volume thématique. Devenue le lieu de confrontation de courants scientifiques divers, Paléorient, diffusée dans 22 pays, est reconnue internationalement comme le lieu naturel de présentation et de discussion des progrès de la recherche dans tous les domaines de la préhistoire et de la protohistoire moyen-orientale. S. Ploux et S. Soriano apportent de nouveaux éléments sur le peuplement du Levant Nord au Paléolithique supérieur ancien en s'appuyant sur le site syrien de plein air d'Umm el Tlel, où la quarantaine de niveaux d'occupation met en évidence l'interstrati.cation de quatre groupes, dont deux peuvent être rapprochés de l'Aurignacien du Levant. D'autre part, l'analyse par A.M.Tillier et al. des restes humains datés d'il y a 60000 ans (Paléolithique moyen) provenant de Kebara, grotte du Mont Carmel, montre que dès cette très haute époque les morts faisaient l'objet de sépultures intentionnelles. L'étude de B. Helwing met quant à elle en évidence le rôle que durent jouer en Syrie et en Anatolie au cours des VIe-IVe millénaires les festins comme facteur de dynamique sociale. Quatrième article de ce numéro, l'étude de L. Copeland compare les sept assemblages dits «tayaciens» pour mieux comprendre la place qu'ils occupent dans la préhistoire Levantine.

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