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Introduction - Le labeur, un défi pour la philosophie du travail 1) Écarter le labeur pour définir le travail 2) La spécificité du labeur 3) Aller au-delà d'Arendt : l'apport des approches féministes Chapitre 1 - Une phénoménologie du labeur I - La distinction « inhabituelle » entre labor et work II - L'enchevêtrement des activités 1) Labor, work et action, entre vie et monde 2) Le labeur comme soin du monde III - Une dévalorisation du travail ? Chapitre 2 - Le diagnostic d'Arendt : du travail de la nécessité à la nécessité du travail I - Une ambiguïté au coeur du diagnostic d'Arendt 1) De l'oubli au déni du labeur 2) Un masquage conceptuel 3) La vengeance du labeur II - Le labeur, une catégorie critique 1) Critique arendtienne de Marx et critique marxienne d'Arendt 2) Une critique de la société de consommation 3) Une traduction de la critique sociale en termes arendtiens Chapitre 3 - Reconnaître le labeur ou s'en libérer ? I - Travail ou politique 1) Qu'est-ce que le politique sans le social ? 2) Que faire du projet d'Arendt ? II - Les stratégies philosophiques pour faire face à la nécessité 1) Le dogme de la nécessaire libération du labeur 2) Les stratégies d'intégration et de reconnaissance Chapitre 4 - Au-delà d'Arendt : le labeur dans la constellation féministe (care, subsistance et reproduction sociale) Pour une philosophie sociale du labeur I - Arendt et les féministes : une ignorance réciproque 1) Une non-réception ? 2) La généalogie du social II - L'apport des théories féministes à une philosophie du labeur 1) Les théories du care : intégrer le labeur ? 2) Labeur et reproduction sociale 3) Labeur et subsistance III - Vers un nouveau modèle normatif pour la critique du travail 1) Différencier la nécessité sociale : reproduction ou subsistance 2) Politiques du labeur : modèles normatifs et modèles de répartition (Walzer, Honneth, Fraser) Conclusion

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