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La miséricorde a toujours été au centre de discours chrétien. C'est une face de la bonté qui va au-delà du pardon. En s'appuyant sur la vision élargie qu'en propose Thomas d'Aquin, l'auteur nous offre, ici, une première véritable théologie de la miséricorde. Depuis le concile Vatican II, la miséricorde suscite un regain d'intérêt. Le pape Jean- Paul II et le pape François en ont beaucoup parlé. Néanmoins, jusqu'ici, une théologie de la miséricorde apte à la définir et à en rendre compte de façon précise faisait défaut. Ce manque a d'abord été relevé dans un document officiel du magistère lors du Jubilé de l'an 2000. Puis, à l'approche du Jubilé de la Miséricorde (2015-2016), le cardinal Kasper a lancé un appel à la jeune génération de théologiens : il les invitait à intégrer la miséricorde en théologie en lui donnant toute la place qu'elle mérite et qui est la sienne dans la Bible. L'auteur a décidé de relever ce défi en faisant appel à Thomas d'Aquin. Ce dernier a, en effet, pour originalité d'avoir développé une vision de la miséricorde qui englobe toute l'histoire du salut. Pour lui, la miséricorde ne se réduit pas au pardon. Elle comprend aussi bien la création que la justification et la glorification. En 800 ans, ce travail de recherche n'avait encore jamais été entrepris. A la surprise générale, le résultat est inédit et lumineux. Au point que le Cardinal Kasper a pu écrire : « Les Pemiers fondements d'Etienne Dumoulin constituent un tournant et une avancée majeure qui en font une référence. »

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