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L'enseignement fait l'objet d'une forte perte d'attractivité, comme le suggèrent la baisse continue du nombre de candidats aux concours de recrutement et la hausse des démissions. Le temps où ces métiers étaient investis comme un sacerdoce semble ainsi révolu. Plutôt que de déplorer une supposée « crise des vocations », cet ouvrage analyse les différents facteurs, internes et externes, de cette relative érosion du corps enseignant, qui est loin de se cantonner à la France. Il s'agit ainsi de prêter attention aux rémunérations, aux politiques de recrutement et de gestion des carrières enseignantes, aux transformations profondes des conditions d'entrée dans le métier comme de son exercice au quotidien, au sentiment de valorisation sociale ainsi qu'aux attitudes politiques, en les mettant en perspective par le biais de la comparaison avec d'autres groupes professionnels ou d'autres sociétés. Loin de former un monde à part, le milieu enseigant est traversé par les mêmes dynamiques de changement que le reste de la société.

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