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Ce premier numéro des Cahiers du CIP s'ouvre sur un essai de Michel Poivert consacré à la « culture analogique », et une présentation de l'exposition-manifeste NEO-ANALOG, pensée à quatre mains sous le commissariat d'Évelyne Cohen et de Michel Poivert. Il se poursuit avec les réflexions du galeriste Thierry Bigaignon et du collectionneur Patrice Galiana. Le numéro revient également sur le workshop organisé par Cyrille Weiner avec William Basseux à l'École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) autour du thème de l'attention, et présente les résultats des expérimentations menées par Valia Russo avec l'intelligence artificielle sur les « monuments de la photographie ». On y découvre également un atelier en urbex entrepris dans la maison de l'inventeur Daguerre avec les étudiants de l'école Duperré, et un récit inédit de la romancière Hélène Gaudy, inspiré des archives d'une mission scientifique au Svalbard. Ce premier numéro s'enrichit d'un questionnaire de Proust auprès des membres de l'Association des tireurs professionnels de photographie (Guillaume Geneste, Jean-François Bessol, Bati, Camille Loubeyre et Diamantino Quintas). Une carte blanche exceptionnelle d'Hideyuki Ishibashi vient clore le numéro : en forme de tiré à part, une oeuvre inédite, fruit d'expérimentations menées sous la lumière de la pleine lune de Suède, où résonnent les échos des célestographies de Strindberg. Textes de William Basseux, Thierry Bigaignon, Evelyne Cohen, Linda Garcia D'Ornano, Patrice Galiana, Hélène Gaudy, Hideyuki Ishibashi, Francis Jolly, Michel Poivert, Jean-François Rogeboz, Valia Russo, Caroline Stein, Cyrille Weiner ; contributions de Guillaume Geneste, Jean-François Bessol, Bati, Camille Loubeyre, Diamantino Quintas.

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