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Référence incontournable, l'habeas corpus est souvent perçu comme ayant donné naissance au droit à la liberté individuelle. Cette étude, inédite en France, vise à déconstruire ce mythe pour révéler que, derrière le récit de la liberté, l'habeas corpus constitue d'abord un instrument de pouvoir entre les mains du juge. Par son action sur l'individu, il détermine la structure du pouvoir dans l'État. Véritable artère principielle du droit, l'habeas corpus embrasse l'ensemble des concepts fondamentaux du droit public : la garantie des droits et libertés, le fédéralisme, la séparation horizontale des pouvoirs, les pouvoirs du juge, ou encore les pouvoirs de crise. À travers une démarche comparative, cette thèse comble une lacune de la science juridique et invite à porter un regard nouveau sur notre propre système de garanties juridictionnelles de la liberté. Points forts Prix de thèse de l'Association française de droit constitutionnel Prix de thèse de l'Université Paris-Panthéon-Assas Directrice de thèse : Élisabeth Zoller

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